Avec le début de la saison 2025/2026, le football espagnol est non seulement revenu dans les stades et les téléviseurs, mais aussi aux gros titres pour un sujet très différent du sport. Laliga a intensifié ses mesures contre le piratage numérique et les émissions illégales, mais cette année, il l'a fait d'une manière qui a allumé un fort débat social: permettre à un canal de plaintes anonymes afin que n'importe qui puisse signaler des barres qui se remet en arrière sans répondre aux exigences imposées par Laliga.
L'arrière-plan des blocages sur Internet
Ce n'est pas la première fois que Laliga met en vedette des controverses autour de la protection de ses droits audiovisuels. Depuis la saison dernière, l'animosité de nombreux utilisateurs a gagné pour les blocages massifs d'adresses IP pendant les matchs, une mesure qui a cherché à réduire les émissions de pirates à la racine, mais qui, en raison de son personnage aveugle, leur a affecté des sites Web et des services totalement inconscients.
Avant cela, Laliga était derrière une tentative controversée d'utiliser les utilisateurs mobiles de son application officielle pour espionner les barreaux à ceux qui sont venus voir les jeux.
Le nouveau front: les bars
Maintenant, Laliga se concentre à nouveau sur le secteur de l'hôtellerie. Selon l'agence sportive, les bars qui diffusent le football bénéficient d'un puissant effet d'attraction: l'afflux de clients peut augmenter jusqu'à 50% et 40% de consommation par personne. Ainsi, afin d'afficher légalement les parties, les établissements doivent embaucher le package Laaliga Baresqui coûte à partir de 280 euros par mois.
Mais, comme prévu, de nombreux locaux choisissent de rechercher des raccourcis: de recourir à des services IPTV frauduleux ou de partager des comptes privés. Laliga a donc décidé de répondre avec un mécanisme controversé: un portail de plaintes anonymes.
C'est ainsi que dit la déclaration de Laliga:
« En dénonçant les émissions frauduleuses, les hôteliers protègent non seulement les investissements dans leur propre entreprise, mais garantissent également une expérience de qualité et de confiance envers leurs clients. Les premières plaintes sont venues des hôteliers qui souhaitent protéger les investissements dans leur entreprise et rivaliser sur des termes égaux. »
« Les fans leur sont ajoutés, qui se sentent trompés lorsqu'un bar émet illégalement un produit de faible qualité et, même ainsi, les charge comme s'il était légal. »
Comment fonctionne les plaintes
Toute personne peut accéder à son portail de plaintes et pointer vers un établissement. Le formulaire demande des données de base telles que le nom des locaux et vous permet de joindre des photos comme preuve. Par la suite, l'équipe de Laliga vérifie si la diffusion n'a pas de signaux officiels, tels que Laliga TV Bar, Dazn Bar ou les icônes des opérateurs autorisés (Movistar, Orange, Vodafone, entre autres).
Si l'infraction est confirmée, Laliga peut intenter des actions en justice qui entraînent des sanctions économiques allant jusqu'à 75 000 euros aux peines de prison. Une perspective flatteuse pour les petites entreprises.
Le grand dilemme de ce système ne réside pas autant dans son objectif ultime (protection de ses droits audiovisuels) que dans le fait de déléguer aux citoyens la fonction de surveillance et de délation. La possibilité de le faire ouvre de manière anonyme la porte aux abus: rivalités entre les barreaux, les fausses plaintes motivées par l'envie personnelle ou même les erreurs d'identification.
En outre, en revanche, il n'est pas clair à quel point l'anonymat est garanti: la déclaration de Laliga dit que le système est « 100% anonyme » et confidentiel, mais des mesures techniques, légales ou procédurales ne sont pas expliquées pour garantir que des litiges futurs possibles.